Le stockage de matériel concerne des entreprises aux activités très variées. Pour certaines, il s’agit de leur cœur de métier, pour d’autres, ce n’est qu’un à côté. La location peut ainsi accompagner l’entreprise tout au long de son cycle de vie ou ne couvrir qu’un besoin ponctuel. À chaque situation correspond un budget, un emplacement, un aménagement et un contrat de bail adapté.
1 – Définir un budget de location de l’entrepôt
Le rôle de l’entreposage dans le fonctionnement de l’entreprise est un facteur décisif. S’il est au cœur de l’activité, il convient de lui accorder une enveloppe conséquente, à la hauteur du retour sur investissement attendu. Si le stockage dans un local dédié est un plus, il faut évaluer le gain potentiel en temps, en surface exploitable et en efficacité pour définir les limites du budget de location d’un entrepôt.
2 – Trouver le bon compromis entre surface et emplacement
Une fois ces limites établies, il reste à trouver un bien offrant la surface minimale requise sur le secteur visé. Une location d’entrepôt à Strasbourg, Paris, ou encore Lyon à proximité des grands axes routiers reliant la métropole aux grandes capitales européennes sera facturée au prix fort. Une surface louée sur un site moins stratégique peut offrir des volumes plus généreux pour un coût réduit.
Si votre objectif est la conservation de biens à long terme, vous n’avez pas besoin d’investir dans un emplacement très recherché. Le but est de protéger la marchandise pendant toute la durée du stockage. S’agissant d’un local servant à entreposer les marchandises dans le cadre de la gestion de flux logistiques, alors la localisation du bien est déterminante.
3 – Anticiper les aménagements et travaux
Plusieurs aménagements pourraient être nécessaires selon les caractéristiques des biens stockés. Certains produits alimentaires, pharmaceutiques et médicaux doivent être conservés dans des locaux où la température est parfaitement maîtrisée. On parle d’entrepôts réfrigérés ou de congélation selon les besoins en production de froid.
Pour les produits non périssables et résistants aux variations thermiques, la priorité peut être au gain de place, avec des aménagements qui puissent exploiter la hauteur du local.
4 – Préparer la signature du contrat de bail
L’une des questions qui se pose avant de signer le contrat de location est celle de la nature même du bail. Faut-il signer un bail commercial ? Un bail professionnel ? Pour quelle durée ?
Le type de bail dépend de la nature des activités exercées dans le local. Si les marchandises sont entreposées dans le cadre d’une activité commerciale, industrielle ou artisanale, alors c’est le bail commercial qui convient. La durée de ce bail est de 9 ans minimum, même s’il peut être résilié à l’issue de chaque période triennale (3 ans et 6 ans).
Toutefois, vous pourriez aussi avoir besoin d’un entrepôt pour stocker des biens de façon temporaire dans le cadre d’autres types d’activités professionnelles. Un bail professionnel pourrait alors être plus pertinent. Il vous engage pour une durée minimale de 6 ans.
Attention, quelle que soit la forme du bail, le local ne doit pas être utilisé pour une activité autre que celle prévue au contrat.