Nombreux sont les particuliers souhaitant agrandir leur espace de vie. Les différents confinements en France n’ont fait qu’alimenter ce besoin en espace supplémentaire. Face à la montée de la demande, les professionnels du bâtiment proposent et se spécialisent dans la construction d’extension de maison. Découvrez donc les règles à respecter et les étapes de réalisation.
Les étapes de validation du projet d’extension
Un projet d’extension d’une maison, surélevée ou non, doit se faire selon plusieurs conditions. Avant d’entamer les travaux, le particulier doit d’abord s’assurer d’avoir une autorisation. Pour cela voici les différentes démarches légales à effectuer.
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)
La construction d’une extension de maison doit être validée au préalable par le Plan Local d’Urbanisme si le projet se fait en zone urbaine. Pour cela, une déclaration de travaux doit être déposée pour les projets de construction compris :
- Entre 5 m2 et 40 m2 (en zone urbaine) ;
- Entre 5 m2 et 20 m2 (en-dehors de la zone urbaine).
Avant de faire ce dépôt, renseignez-vous auprès de votre mairie. Certains travaux d’extensions ne nécessitent pas forcément de démarche.
Le permis de construire pour l’extension de sa maison
La demande permis de construire est obligatoire pour les projets d’extensions :
- D’une surface au sol de plus de 40 m2 dans les zones urbaines ;
- D’une surface au sol de plus de 20 m2 en dehors de l’application du PLU.
Le recours à un architecte n’est cependant pas obligatoire. Il le devient seulement si la surface au sol de la totalité de la maison dépasse 150 m2 (incluant l’extension). En effet, cela peut influencer toute la structure de l’électricité (gaines électriques…) et de la plomberie de l’habitat ainsi que son équilibre.
Choisir le type de matériaux pour l’extension de maison
Le choix des matériaux est essentiel. Il compose la structure de l’extension et détermine le style final d’un habitat. Choisi en fonction du budget alloué au projet et sa capacité à isoler, son aspect esthétique sera cependant le critère de choix principal. Les différents matériaux utilisables sont les suivants :
- Le bois : écologique, il est un excellent isolateur qui offre la possibilité d’une extension au sol et surélevée avec un toit plat ;
- Le parpaing : solide, c’est un matériau robuste et résistant aux intempéries accessible en prix. L’inconvénient reste sa faible capacité d’isolation ;
- La brique : réputée, elle nécessite très peu d’entretien et a un prix très compétitif. Veillez à ce que l’isolation soit renforcée lors de la pose ;
- Le verre (les vérandas) ;
- Le béton : un matériau moins sollicité, mais pourtant très robuste avec une bonne isolation phonique et thermique ;
- Le métal : design et réputé pour les maisons d’architecte notamment pour sa modernité.
Quel que soit le matériau choisi, il est préférable d’opter pour les extensions à toit plat. Ces derniers facilitent le dispositif de l’entrée d’eau pluviale pour les toitures et terrasses.
Choisir le type d’extensions selon l’usage
La pose d’une extension peut s’effectuer pour un agrandissement de logement via le prolongement de la surface au sol ou la surélévation. Elle peut notamment prendre l’apparence d’un aménagement de comble ou d’une maison non-attenante. Cela dépend de la surface dont vous disposez et de l’usage que vous souhaitez en faire :
- Pour l‘agrandissement d’un salon, d’une salle à manger ou d’un garage : l’agrandissement se fait à l’horizontale ou de plein pied ;
- La création d’une chambre parentale, un studio ou d’un bureau à part : ce type d’aménagements s’effectue via l’extension d’une maison non-attenante ou l’extension en surélévation ou verticale ;
- La création d’une cave à vin aménagée, une salle de jeu ou d’un studio de musique insonorisée peut être faite en souterrain par excavation ou décaissement.
L’idéal reste encore de faire appel à un professionnel du bâtiment ou un architecte. Ce dernier vous aiguillera dans vos démarches et choix de matériau. Il est également nécessaire pour comprendre la répartition du budget travaux.