Bien que la tradition occupe une place de choix dans le monde du vin, il est toujours possible de trouver des recettes et pratiques étonnantes que les professionnels appliquent pour obtenir des produits d’une grande qualité ou pour le moins, originalité. Faire vieillir son vin dans les glaces, au sommet d’une montagne, au fond des mers ou dans un œuf en béton, découvrez les pratiques d’élevage et de vinification les plus surprenantes !
Au sommet du Mont-Blanc
S’inspirant des vins de glace autrichiens et alsaciens, le vigneron de Savoie Pascal Perceval a eu l’idée de pratiquer la « cryoextraction » en envoyant une cuve de sa production sur le toit du monde, dans un refuge situé à 3 613 mètres d’altitude sur l’aiguille du midi, sur le Mont-Blanc.
Avec les températures qui règnent à cette altitude, l’eau contenue gèle et laisse le jus sucré arrivé à grande maturation, comme c’est le cas pour les vendanges tardives. Ceci donne ainsi un vin avec une grande teneur en sucre, mais qui est toutefois équilibré par son acidité.
Dans un œuf en béton
Conçue par le fabricant de cuves en béton Nomblot, la cuve à vin ovoïde est son produit phare au service du goût. Sa forme particulière issue des amphores romaines permet un brassage permanent des lies qui assure un fruité exceptionnel au vin. Sa composition en béton naturel, elle, offre une micro-oxygénation grâce à la porosité du matériau. Le résultat est un vin fruité aux nuances minérales riches puisque cette cuve laisse le raisin et le terroir s’exprimer.
Leader mondial de la cuve en béton, Nomblot prête un soin tout particulier à chaque modèle issu de sa production. Pour preuve, les détails de fabrication présentés sur son site.
Au fond des mers
La start-up bretonne Amphoris propose aux vignerons de faire vieillir leurs jeunes vins dans des conditions inédites : immergées dans les profondeurs maritimes. L’obscurité, la pression et la température constante des fonds marins (entre 10 et 14 degrés) à quelques kilomètres des côtes bretonnes offriraient des conditions idéales pour leur maturation.
Des vignobles de Bourgogne, de Champagne et du Bordelais ont déjà accepté de participer au projet et d’immerger une partie de leur production à plus de 60 mètres de profondeur.