Le bien-être et la santé publique sont des affaires d’urbanisme. De nombreuses études tendent aujourd’hui à montrer que les habitants de grandes villes, souvent surpeuplées et conçues pour les automobilistes, sans tenir compte des besoins des piétons, sont en moins bonne santé physique et psychique que ceux des plus petites communautés ou que les campagnards. Zoom sur les solutions envisageables.
Urbanisme et santé publique, quelles relations ?
Depuis quelques années maintenant, le lien entre urbanisme, santé publique et bien-être des citadins est considéré comme l’une des préoccupations principales des politiques publiques d’aménagement et d’urbanisme.
En effet le contexte global de réchauffement climatique, la mise en évidence des îlots de chaleur urbains, dans des métropoles de plus en plus denses, ou encore les pics de pollutions de plus en plus fréquents ont amenés à une prise de conscience globale en haut lieu.
Dans ces conditions, de plus en plus d’administrations locales réinventent l’urbanisme, pour redonner sa place à l’humain et à la nature au cœur même des villes. De nombreuses initiatives sont ainsi déjà mises en place, ou en cours d’étude.
Comment améliorer le bien-être par l’urbanisme ?
De nombreuses initiatives en matière d’urbanisme permettent d’améliorer le bien-être collectifs des administrés, tout en contribuant à améliorer la santé publique. Pour ce faire, la ligne est claire : valoriser les espaces verts, favoriser les équipements encourageant l’activité physique et limiter les sources de pollution.
Entre éco-quartiers, aménagements spécifiques intégrés à l’espace public originel et équipements de mobilier urbain fonctionnels, tour d’horizon des initiatives urbaines.
Privilégier les espaces verts
Il est aujourd’hui prouvé qu’un contact fréquent et rapproché avec la nature contribue à améliorer le bien-être et la santé des usagers. Aussi de nombreuses villes tendent à étendre et multiplier les espaces verts au sein de leur territoire.
Les parcs et jardins publics sont des aménagements urbains de première importance, en ce qu’ils contribuent d’une part à la détente des usagers, mais leur permettent également de s’adonner à différentes activités sportives. Les espaces verts constituent également des points privilégiés de rencontre et de sociabilisation, dans un milieu urbain dont on reproche souvent l’anonymat engendré par les millions de personnes qui y vivent
Favoriser les modes de déplacement doux
En milieu urbain, la principale source de pollution correspond à la circulation des véhicules à moteurs : automobiles, motos, scooters… Aussi, pour limiter les pics de pollution et encourager les citadins à se déplacer en transports en communs ou à l’aide de modes de déplacement doux, de nombreuses collectivités multiplient les initiatives.
Construction de parkings relais, renforcement des lignes de bus, tramways, métros, développement des pistes cyclables et de leur maillage sur toute la surface du territoire urbain… Nombreuses sont les options aux voitures, qui permettent aux citadins de garder la forme et valoriser la qualité de l’air de leur ville.
Développer les infrastructures sportives
Enfin, pour rester en bonne santé malgré nos modes de vie majoritairement sédentaires, il convient de pratiquer une activité sportive quotidienne. Ainsi, en plus des espaces verts et des possibilités offertes aux administrés de davantage circuler à vélo en ville, de nombreuses villes et métropoles intègrent des infrastructures sportives ouvertes à tous au sein de l’espace public.
Parcs, quais de fleuves et rivières, proximité de stades ou de forêts municipales… Nombreux sont les endroits où il est possible d’installer des structures convenant aux enfants ou aux adultes, pour permettre à tout un chacun de réaliser des exercices physiques sans se ruiner dans une salle de sport !