Vu l’accroissement de l’agglomération en milieu urbain entraînant le rétrécissement des espaces publics, on a souvent du mal trouver un bon endroit pour se poser ou se reposer en dehors de chez soi, sauf dans les parcs.
Le banc, un outil social
Le banc de parc est un lieu extraordinaire qui permet d’exister réellement dans la cité. C’est un endroit à double facette, à la fois lieu de sociabilité et aussi de solitude. Certains le prennent comme un lieu de tissage de relation avec ses collègues. Mais pour les autres qui souhaitent vivre en solitude (les marginalisés, les vulnérables, les abandonnés, etc.) c’est un endroit idéal pour s’isoler. Le banc est vital parce qu’elle offre une réparation mentale pour ceux qui cherchent un lieu pour se poser et se distraire. On devrait le qualifier de bien social grâce à son soutien à la vie active et à la santé mentale. Politiquement et stratégiquement, sa quantité et sa qualité devraient correspondre au besoin de ses divers utilisateurs. Un manifeste de Clare Richbeth pour le banc de parc explique que celui-ci devient un endroit servant à se reposer, de profiter de l’extérieur et favorise aussi l’échange avec les concitoyens, etc. Selon ce manifeste, le banc doit être alors égalitaire, confortable et sécuritaire, il faut l’implanter en nombre suffisant dans les espaces publics.
Un banc confortable, design et résistant
Le banc de parc doit être en nombre suffisant, et doit s’intégrer avec leur environnement. Ainsi, il est primordial qu’il soit doté d’un design convenable à ses utilisateurs qui viennent de se reposer dessus. On peut innover les bancs classiques de 2 places avec dossier par un long banc béton serpentant à travers une place, ou par une jardinière dotée d’une assise en bois, etc. De plus, il doit être résistant surtout face au vandalisme et aux aléas destructeurs extérieurs (abrasion, pluie, etc.). L’utilisation de béton Fibré à Ultra haute performance et l’application d’un traitement contre les graffitis sont alors des solutions optimales.